
Le centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité, Genève (DCAF)
Le centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité, Genève (DCAF), établi à Genève, est une fondation internationale dont la mission consiste à aider la communauté internationale sur la voie de la bonne gouvernance et de la réforme du secteur de la sécurité. Le Centre conduit dans les pays concernés des programmes de conseil et d’assistance concrète, élabore et promeut l’adoption de normes, mène des recherches spécifiquement adaptées en matière de politiques et définit les bonnes pratiques tout en formulant des recommandations propres à promouvoir la gouvernance démocratique du secteur de la sécurité. Le programme Genre et sécurité du DCAF s’appuie sur la recherche, l’avis consultatif en matière de politiques et de pratiques, de même que sur la réalisation de projets à l’échelle régionale pour aider au développement de secteurs de la sécurité répondant aux besoins sécuritaires des hommes, des femmes, des jeunes gens et des jeunes filles dans ce domaine, et pour encourager la pleine participation des hommes et des femmes aux institutions du secteur de la sécurité ainsi que le processus de réforme de ce secteur.
Le Groupe consultatif industriel OTAN
Le Groupe consultatif industriel OTAN (NIAG) a été créé en 1968 dans le but de faciliter la coopération entre l’OTAN et les industries de défense des Alliés et ainsi soutenir la Conférence des directeurs nationaux des armements (CDNA), le haut comité de l’OTAN chargé de promouvoir la coopération entre les pays dans le domaine de l’armement. Le Groupe consultatif industriel OTAN entend :
- servir de cadre à des échanges de vues ouverts sur les aspects industriels, techniques, économiques, managériaux et autres de la recherche, du développement et de la production d’équipements d’armement au sein de l’Alliance, sur la base d’informations récemment fournies et mises à jour par les organismes OTAN compétents;
- fournir au CDNA les avis de l’industrie quant à la façon de renforcer la coopération en matière d’armement entre les gouvernements et les industries, mais aussi d’industrie à industrie, au sein de l’Alliance;
- assurer une utilisation optimale des ressources du NIAG de façon à aider les groupes principaux sur l’armement et leurs organismes subordonnés à explorer les possibiltés de collaboration internationale et trouver des moyens opportuns et efficaces de répondre aux besoins militaires de l’OTAN.
Le 24 juin 2017, David Hobbs, secrétaire général de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN et Martin Hill, président du NIAG, ont signé une lettre d’intention prévoyant la collaboration entre la ESC, la STC et la DSC d’une part et le NIAG d’autre part ; une collaboration qui s’opèrerait non seulement au niveau stratégique, mais également lors de la planification et de la mise en œuvre.
L’Organisation OTAN pour la science et la technologie
Lors du sommet de Lisbonne qui s’est tenu en novembre 2010, les dirigeants des pays de l’OTAN ont approuvé un nouveau concept stratégique. Celui-ci stipule que l’Alliance « engagera un processus de réforme continue pour rationaliser les structures, améliorer les méthodes de travail et maximiser l’efficience ». Dans ce contexte, les Alliés ont décidé de regrouper les quatorze agences de l’OTAN. Cette décision a été mise en œuvre selon plusieurs phases, ce qui a permis d’améliorer progressivement l’efficacité et l’efficience et de réaliser des économies sans nuire à la mise à disposition des capacités ou à la prestation des services.
L’Organisation pour la science et la technologie (STO) de l’OTAN est ainsi née de la fusion de l’Organisation pour la recherche et la technologie et du Centre de recherche sous-marine de l'OTAN. La STO est un organisme subsidiaire du Conseil de l’Atlantique Nord (CAN), lequel lui a accordé, lors de l’adoption de la charte de la STO le 1er juillet 2012, une indépendance sur les plans organisationnel, administratif et financier.
Le Comité OTAN pour la science et la technologie (STB), au sein duquel toutes les parties prenantes en matière de science et de technologie (S&T) de l’OTAN sont représentées à un niveau élevé, constitue la plus haute autorité de la STO. Le Comité est présidé par le conseiller scientifique de l’OTAN et assure la gouvernance au nom du CAN, auquel il rend compte chaque année. Le STB a pour principales responsabilités la gouvernance de la STO et la gouvernance unifiée des sciences et des technologies de l’OTAN.
La STO est composée de trois organes exécutifs, à savoir le Bureau du conseiller scientifique (OCS), situé au siège de l’OTAN à Bruxelles (Belgique), le Bureau de soutien à la collaboration (CSO), installé à Neuilly (France), et le Centre pour la recherche et l'expérimentation maritimes (CMRE), anciennement Centre de recherche sous-marine, implanté à La Spezia (Italie). Le conseiller scientifique, à la tête de l’OCS, est également conseiller scientifique principal auprès du Conseil de l'Atlantique Nord et des hauts responsables de l’Alliance.
Le STO permet à l’Alliance de rester à la pointe du progrès militaire et technologique en parrainant des activités dans des domaines de pointe de la science et de la technologie et en donnant des avis aux Alliés, aux partenaires et à l’OTAN afin de les aider à améliorer leurs capacités de défense au profit des tâches fondamentales de l’Alliance que sont la défense collective, la gestion de crise et la sécurité coopérative.
Les comités scientifiques et techniques de la STO, composés d’experts issus d’organismes nationaux et OTAN, représentent le plus grand réseau connu de scientifiques, d’ingénieurs et d’analystes. Ces commissions et ce Groupe sont chargés de définir et de mettre en œuvre le programme de travail collaboratif de la STO. Financé par le client, le CMRE dirige et mène des activités de recherche scientifique et de développement de technologies axées sur le domaine maritime, et propose ainsi des solutions innovantes aux besoins de l’Alliance en matière de défense et de sécurité.
Le 14 février 2015, le secrétaire général de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN et le conseiller scientifique de l’OTAN ont signé une lettre d’intention prévoyant la collaboration entre la STO et les commissions et sous-commissions de l’Assemblée, en particulier la commission des sciences et des technologies, aux niveaux de la stratégie, de la planification et de la mise en œuvre. L’AP-OTAN coopère principalement avec la STO par l’intermédiaire du Bureau du conseiller scientifique au siège de l’OTAN.
L'Association du Traité de l'Atlantique (ATA)
L’Association du Traité de l’Atlantique (ATA) et l’Assemblée parlementaire de l’OTAN (AP‑OTAN) travaillent côte à côte depuis leur création dans les années 50. Cette relation de longue date repose sur des visées communes et une composition complémentaire. Les deux organisations s’emploient à promouvoir les objectifs et les valeurs de l’Alliance de l’Atlantique Nord, et si l’AP-OTAN est exclusivement constituée de parlementaires, l’Association du Traité de l’Atlantique regroupe pour sa part des organisations non gouvernementales et des organismes nationaux bénévoles. Des modalités de participation mutuelle bien établies régissent les deux organisations, lesquelles tiennent en outre des manifestations conjointes.
Il y a peu, elles ont encore renforcé leur coopération en faisant coïncider les activités d’information et de sensibilisation organisées par l’ATA avec certaines des activités de l’Assemblée. Les liens entre les responsables de ces institutions ont grandement facilité ce processus, tout particulièrement entre 2010 et 2012 lorsque Karl A. Lamers a assuré la présidence des deux organismes.