Faire face aux problèmes de sécurité qui se posent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord requiert la mise en oeuvre de stratégies diversifiées pour la simple raison que ces problèmes sont d’une grande complexité et n’acceptent pas de solutions simples.
Telle est l’une des conclusions majeures d’un séminaire conjoint du Groupe spécial Méditerranée et Moyen-Orient (GSM) et de la sous-commission sur la coopération transatlantique en matière de défense et de sécurité (DSCTC) de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN (AP-OTAN) ; organisé en collaboration avec la délégation italienne auprès de l’Assemblée, ce séminaire, qui s’est tenu à Rome du 23 au 25 novembre 2017, comportait à son ordre du jour divers sujets, dont la situation en Libye et en Afrique du Nord, la crise migratoire, la situation en Syrie et en Iraq, la menace terroriste pesant sur l’Europe et les Balkans occidentaux, ou encore la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent. Par ailleurs, les participants ont examiné et adopté un rapport établi par Andrea Manciulli sur la menace que fait peser Daech (ou groupe État islamique - EI) et al-Qaïda. Ce rapport est disponible sur le site de l’AP-OTAN. Une centaine de parlementaires en provenance de 35 pays (membres de l’OTAN, membres associés, pays méditerranéens associés, États du Golfe et pays de la rive méridionale de la Méditerranée) ont assisté à ce séminaire.