Raynell ANDREYCHUK (Canada)
09 octobre 2018
Ce rapport fait succinctement le point sur la situation sécuritaire dans les Balkans occidentaux. L’auteure estime que l’OTAN et l’Union européenne doivent rester engagées dans la région, de manière à encourager les pays qui la composent à poursuivre leur processus de réforme en les y aidant au besoin.Outre qu’il passe en revue les problèmes politiques, économiques et sociaux auxquels est confrontée la région, le projet de rapport jauge les progrès accomplis en même temps que le chemin qu’il reste à parcourir.
L’auteure fait observer que l’Union européenne et l’Alliance ne sauraient tenir pour acquise une évolution positive de la démocratie dans les Balkans occidentaux. Elle lance une mise en garde : tout vide serait rapidement comblé par des forces se réclamant de tendances résolument antidémocratiques et anti-occidentales. Une nouvelle crise dans les Balkans occidentaux aurait de graves répercussions sur la sécurité et la stabilité de l’Europe.
Le rapport s’achève sur cette conclusion : le maintien de la présence militaire de l’OTAN et l’engagement politique de cette dernière auprès de ses partenaires des Balkans occidentaux revêtent une importance cruciale pour la stabilité régionale. L’UE devrait maintenant manifester son soutien politique et affirmer que sa porte restera ouverte aux pays en question lorsque ceux-ci seront prêts à l’adhésion. Elle doit insister sur la poursuite et l’approfondissement des réformes et en faciliter la bonne marche.