Halifax, Canada, le 18 novembre 2018 – Les pays membres de l’OTAN doivent redoubler d’efforts dans leur lutte contre les conflits et l’instabilité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, lesquels représentent un défi de sécurité indéniable aux yeux de l’Alliance. Tel est le message envoyé par les membres de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN ce dimanche.
« La sécurité de cette région demeure très volatile », a déclaré le chef adjoint de la délégation portugaise Julio Miranda Calha,. « L’Alliance doit poursuivre ses efforts afin de relever les défis présents sur son flanc sud».
M. Miranda Calha est l’auteur d’une résolution adoptée par la commission politique de l’AP-OTAN insistant sur l’importance stratégique pour l’Alliance de la stabilité économique et sociale du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MOAN).
Les recommandations politiques énoncées dans la résolution conseillent aux gouvernements des pays membres de l’OTAN de maintenir l’aide apportée aux pays partenaires dans la région MOAN afin de leur permettre de développer une capacité de défense et de créer des institutions de sécurité professionnelles et responsables.
Réunis lors de la session annuelle de l’AP-OTAN, qui se tient cette année sur la côte est du Canada, les législateurs ont invité les gouvernements alliés à apporter un soutien financier et humain adéquat à la mission de formation non liée au combat de l’OTAN en Iraq. Approuvée lors du sommet de l’OTAN en juillet dernier, la mission devrait être entièrement opérationnelle au début de l’année prochaine.
D’autre part, l’OTAN doit développer une « politique commune concernant la Libye dans les secteurs de l’aide à la défense et de la création d’une institution de sécurité, ainsi qu’user de son influence diplomatique sur le terrain » pour participer à la mise en œuvre du plan d’action de l’ONU visant à sortir le pays de l’impasse politique.
Au sujet de la Syrie, les législateurs de l’OTAN se sont dit « consternés » par les actions du régime de Bachar el-Assad, y compris par son « recours barbare à des armes chimiques ». Le projet de résolution, qui devrait être approuvé par l’Assemblée réunie en plénière ce lundi, demande aux gouvernements des pays membres de l’OTAN de développer une « approche conjointe et coordonnée visant une résolution politique de la guerre en Syrie ».
