Le membre du Congrès américain, Gerald E. Connolly, élu président de l’AP-OTAN, s’engage solennellement à défendre les valeurs de l’Organisation.

23 novembre 2020

Le membre du Congrès des États-Unis, Gerald E . Connolly, nommé président de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN (AP-OTAN) pour l’année à venir, s’est engagé solennellement, lundi, à défendre les valeurs de l’OTAN à un moment crucial de l’histoire de l’Alliance.

Chef de la délégation des États-Unis auprès de l’AP-OTAN, Gerald E. Connolly a été élu par acclamation électronique lors de la 66e session annuelle de l’Assemblée. Du fait des restrictions de déplacement liées à la Covid, l’AP-OTAN s’est réunie virtuellement pour la première fois, à l’occasion de sa session annuelle.

La nomination de M. Connolly à la tête de l’Assemblée intervient alors que le monde s’efforce de faire face à la pandémie de coronavirus et aux défis sécuritaires qu’elle induit, ainsi qu’à l’essor de la Chine, aux agressions répétées de la Russie, aux nouvelles formes de terrorisme et à la guerre hybride.

« Il s’agit d’un moment décisif pour l’Alliance », a indiqué M. Connolly, puisque l’OTAN (qui compte 30 pays) pourrait bientôt réviser son concept stratégique de détermination des priorités.

« Nous devons continuer d’insister pour que les Alliés défendent les principes démocratiques sur lesquels repose le Traité de l’Atlantique Nord et pour qu’ils considèrent le soutien aux institutions démocratiques comme une condition préalable à l’adhésion à l’Alliance », a-t-il déclaré lors de la séance plénière de clôture.

M. Connolly a exhorté les pays membres de l’OTAN à défendre les valeurs de l’Alliance , y compris « la liberté de la presse, la liberté de réunion, la liberté d’opinion et le droit de s’organiser politiquement, ainsi qu’à faire respecter leur engagement indéfectible en faveur de l’état de droit ». Ces valeurs, a-t-il dit, « sont l’arme la plus forte dont nous disposons ».

Ayant eu l’occasion de collaborer avec le nouvel élu à la présidence des États-Unis, Joe Biden, il a ajouté qu’il s’attendait à ce que le prochain locataire de la Maison-Blanche « manifeste rapidement son attachement sans faille envers l’Alliance ».

Gerald E. Connolly succède à Attila Mesterhazy (le législateur hongrois qui était devenu président par intérim de l’Assemblée en décembre 2019, avant d’être confirmé dans ses fonctions en mai 2020), lequel a fait valoir que M. Connolly « favorisera le renforcement du lien transatlantique ».

L’Assemblée a également procédé, lundi, à l’élection des cinq vice-présidents suivants : Mimi Kodheli (Albanie),  Karen McCrimmon (Canada), Joëlle Garriaud-Maylam (France), Marietta Giannakou (Grèce) et Attila Mesterhazy (Hongrie), qui a aussi été vice-président en 2019.

Membre de l’Assemblée depuis 2013, M. Connolly a présenté un projet de rapport (dans le cadre de la commission politique de l’AP-OTAN) et un projet de résolution (dans le cadre de la séance plénière 2020) sur les opportunités et les défis posés par une Chine qui s’affirme de plus en plus.

Actuel représentant du 11e district congressionnel de Virginie, M. Connolly siège à la commission de surveillance de l’action gouvernementale de la Chambre des représentants des États-Unis (sous-commission Dossiers économiques et politique des consommateurs), ainsi qu’à la commission des affaires étrangères (sous-commission Asie, Pacifique et non-prolifération & sous-commission Moyen-Orient, Afrique du Nord et terrorisme international). Par ailleurs, il préside la sous-commission sur les opérations gouvernementales au sein de la commission de surveillance de l’action gouvernementale.

L’AP-OTAN réunit des parlementaires nationaux issus des 30 pays membres de l’Alliance et de ses pays partenaires, ainsi que des observateurs et des représentants d’organisations internationales. Lieu incontournable des échanges de points de vue sur les questions de sécurité entre l’Alliance et les parlements des pays membres, elle représente aussi un lien important avec les citoyens de la zone euro-atlantique.

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