Bruxelles/Rome/Washington, 20 juillet 2018 – Lors d’une visite à Washington, le président de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN (AP-OTAN), Paolo Alli, a assisté à des réunions au cours desquelles des membres de la Chambre des représentants et du Sénat des États-Unis ainsi que des responsables du département d’État et du département de la Défense ont analysé les perspectives ouvertes par le sommet que les chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’OTAN venaient de tenir à Bruxelles.
Le thème récurrent de l’ensemble des réunions était la conviction que le texte du communiqué publié à l’issue de ce sommet – texte approuvé à l’unanimité des participants – laissait transparaître une volonté commune de donner à l’Alliance les moyens de relever les défis sécuritaires qui lui étaient lancés.
Selon M. Alli, « le message explicitement transmis par les décideurs de Washington est qu’il convient de ne pas s’attarder sur la rhétorique et de se concentrer sur des actions et des engagements concrets, telle l’Initiative de dissuasion pour l’Europe, qui montre que les États-Unis continuent à investir de plus en plus massivement dans l’OTAN et dans la sécurité de l’Europe. »
Ce message a été souligné lors d’une rencontre avec des membres de la Chambre des représentants.
Mike Turner (Républicains, Ohio), chef de la délégation des États-Unis auprès de l’AP-OTAN et prédécesseur de M. Alli à la tête de cette dernière, a estimé que le communiqué du sommet de Bruxelles attestait clairement et résolument l’unité de l’Alliance.
« En même temps », a ajouté M. Turner, « le contribuable américain, qui attend des Alliés européens qu’ils prennent à leur charge une part équitable du coût inhérent à la défense de l’OTAN, aimerait qu’ils honorent l’engagement des 2 % pris au sommet du pays de Galles.
