À la suite de l’adoption en première lecture de la loi sur les « agents étrangers », la présidente de l’Assemblée parlementaire (AP-OTAN) Joëlle Garriaud-Maylam (France) a déclaré :
« L’adoption en première lecture d’une loi sur les “agents étrangers” par le parlement géorgien est extrêmement préoccupante. En plus de porter gravement atteinte aux libertés d’expression et d’association, cette loi déstabiliserait la société civile active et le paysage médiatique de la Géorgie.
Il y a seulement deux semaines, j’ai émis de vives réserves quant à ce projet de loi, entre autres, à la délégation de la Géorgie auprès de l’AP-OTAN lors de notre rencontre dans le cadre du Conseil interparlementaire Géorgie-OTAN (GNIC) qui s’est réuni le 22 février 2023 à Bruxelles.
J’ai également observé avec inquiétude les manifestations qui se sont tenues hier à Tbilissi. Les autorités géorgiennes doivent faire respecter le droit fondamental du peuple à se réunir et à exprimer ses opinions de façon pacifique.
Lors de notre dernière session annuelle à Madrid, nous avons renouvelé notre soutien indéfectible à la Géorgie, à sa souveraineté nationale, son intégrité territoriale et son intégration euro-atlantique.
Nos valeurs démocratiques communes – les principes de démocratie, de liberté individuelle et d’état de droit – constituent le socle fondamental de l’Alliance. Si le gouvernement et le parlement géorgiens veulent démontrer la disposition du pays à rejoindre l’OTAN à l’avenir, ce que souhaitent les Géorgiens en large majorité, ils ne doivent pas s’écarter du chemin de la réforme et de la consolidation démocratique. L’Assemblée se tient, comme toujours, prête à soutenir la Géorgie dans cette voie. »